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On le voyait vraiment comme un faible, qui se confortait dans son malheur.  Qui avait baisser les bras trop tôt. 

TW: Depression, addictions, violence, suicide

"I should have been a better son"

I SHOULD HAVE BEEN A BETTER SON

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Maybe self-improvement isn't the answer. Maybe self-destruction is the answer.

MARC LOGAN SMITH

On dirait un type sorti d'un vieux groupe grunge des années quatre vingt dix. Cheveux noirs, qu'il laisse pousser avec négligence, style approximatif qui lui sert de bouclier, et collection de guitare chez lui. Un double jeu constant: étudiant en double licence Art appliqué et Lettre modernes, gérant et acteur de trafic illégaux. Un visage souvent blessé, mais ne quittant jamais un air hautain, charmeur et joueur. Un type qui semble profiter de la vie, des opportunités qu'on lui donne pour tomber dans l'excès et l'abus. 
Le tout pour cacher un corps couvert de stigmates. Et un esprit torturé. On ne parle jamais de son passé, mais encore moins de son futur, parce que même lui ne se voit plus autre part que six pieds sous terre.

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Psychopathe: Personne antisociale, violente, manipulatrice, égoïste, hyperactive, irresponsable, impulsive, incapable de ressentir certains sentiments comme la culpabilité, la peur ou la compassion, et est capable d'user des pires moyens pour en venir à ses fins personnelles.

There lived a little boy and he drank all day, emptied all the bottles 'til the pain went away.

« Lache moi. Va-t-en j'te dis ! Tu crois que tes yeux doux vont me faire rester ? Mais j'ai plus beosin de toi ! Oui, j'ai tiré mon coup, je me suis servi de ta thune, et j'me suis passé les nerfs sur ta jolie p'tite tête. Tu croyais que c'était de l'amour ? Tu t'attendais vraiment à ce que je reste ? J'suis un connard ma belle, c'est la première chose marquée sur le contrat, et tu l'as signé. Viens pas te plaindre maintenant. Pourquoi tu t'accroches comme ça ?! Ecoute sale conne, j'suis pas quelqu'un de bien. J'suis pas une belle personne. J'en ai rien à foutre de toi. J'ai aucun sentiment pour toi, tu me degoute même. Alors dégage. »

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Fût un temps où le visage de Marc faisait les couvertures de Vogue. Perché sur ses talons hauts, ses jambes élancées le menant devant l'objectif, sur le sentier de la gloire. Là où certaines trimaient une vie entière pour atteindre le podium, Marc avait ces traits fins naturels, une crinière aux couleurs aléatoires, un charme avec lequel il aimait jouer. Il emmerdait le genre, et la bienveillance aussi. S'il devait écraser son propre agent pour quelques billets de plus, il n'hésitait pas. S'il voulait coucher avec son assistant, il ne s'en privait pas. Les hommes commençaient à avoir plus d'intérêt à ses yeux, tout comme ce qu'on pouvait lui offrir. Cocaïne, héroïne, en plus d'avaler ses cachetons le matin, il en écrasait le soir. Son appétit n'avait plus d'importance, il devait rester parfait. Et pourtant, entre deux clichés, son sourire s'effaçait plus d'une fois devant son miroir. Il avait toujours cette lame près de son reflet, prête à couper sa joue. En un geste, il pouvait détruire sa beauté, ce qui l'avait mener jusqu'ici. Détruire sa vie. Et jamais rien n'avait été aussi tentant.

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